dimanche 14 octobre 2012

6 heures de Chartres 2012

Cela faisait plusieurs jours que nous consultions la météo plusieurs fois par jour et c’était chaque fois la même chose : il pleuvrait sur Chartres dimanche 14 octobre. Et pas qu’un peu. Nous avions beau multiplier les sources d’information afin de trouver le bulletin le plus optimiste auquel se raccrocher et croire, que ce soit Météo France, Météo Paris ou la Météo Agricole, en fait ils étaient tous d’accord.

Quelques uns d’entre nous avaient découvert les joies de la rando sous la pluie lors de notre déplacement sur les bords de Meuse, en se jurant que plus jamais ils ne rouleraient dans des conditions similaires. Chacun sait que les promesses sont faites pour ne pas être tenues. La preuve, ils avaient prévu de revenir !

Et donc le grand jour arrive. Un dernier coup d’œil sur la météo juste avant de partir. Il n’y aura pas de miracle. Départ dans la pluie et le brouillard, mais déjà dans la bonne humeur, en plaisantant sur ce qui nous attend. Au fur et à mesure que nous nous rapprochons du but, le brouillard se transforme en bruine, puis en crachin pour se terminer en averse. Au loin, un peu plus au nord, on peut apercevoir des coins de ciel bleu. Mais c’est plus loin…



Arrivés sur place, la première chose à laquelle nous pensons est d’installer notre barnum afin de nous protéger et protéger nos affaires. Il pleut sans discontinuer. Une pluie drue et froide, sans interruption. Heureusement que nous avons cette tente sous laquelle nous nous réfugions et qui nous permettra de garder nos affaires au sec. On sera bien contents en fin de journée d’avoir des vêtements par forcément chauds, mais secs, à enfiler. Nous avons pu récupérer des tables et des bancs afin de ne pas poser nos sacs par terre.



Il est bientôt 9h00 et le circuit sera bientôt ouvert pour les échauffements. Vu ce qu’il tombe, l’échauffement se fera au moment du départ et pas avant ! Il faut se changer et pour ça il faut le faire à onze dans un espace de cinq mètres carrés à peine, en équilibre sur un pied, sans poser les pieds par terre car le sol est trempé. Il faut aussi rechercher une barre de céréale qui bien sûr se trouve au fin fond du sac, pas celui-là bien sûr, mais l’autre, trouver sa bouteille d’eau et se préparer son cocktail de sels minéraux, enfiler son anorak pour se réchauffer, se servir un café dans un verre en plastique pour se réveiller, le tout en jetant un coup d’œil régulier sur le bord du circuit pour vérifier que son partenaire n’arrive pas !

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