6 heures de Chartres (suite)
C’est le moment aussi de distribuer les puces, les dossards, les épingles de sûreté, de changer la configuration des équipes pour en avoir deux de quatre personnes et nos pas une de cinq et une de trois. On s’y perd un peu dans les noms, entre les Pierre qui deviennent des Chantal, c’est compliqué ! Je n’ai pas trop compris, trop occupé que j’étais à attacher mon dossard finalement sur la cuisse gauche plutôt que dans le dos.
Avec Mario nous regarderons le départ sous la tente car aucun de nous n’était prêt !
Que ce soit au bord du circuit ou sous la tente, l’ambiance est à l’opposé de la météo : elle est au beau fixe. Chaque co-équipier revenant sous la tente raconte ses émotions, ce qu’il a vécu lors du dernier tour, donne des conseils à ceux qui vont partir.
Avec la pluie la piste est très glissante. Moins cependant que la fameuse petite route qui traverse la forêt du côté du Lac du Der ! A Chartres, en ligne droite et à condition de faire attention aux endroits peints (lignes blanches ou passages protégés), il est possible de rouler assez vite finalement. Là où ça se corse, c’est dans les virages et en particulier dans les ronds-points. François peut en témoigner après sa chute dans le premier rond-point justement. Quant à Mario c’est en plaçant ses rollers dans une fissure qu’il s’est retrouvé par terre ! Heureusement plus de peur que de mal et un passage par la case « ambulance » avant de repartir de plus belle ! Pierre aussi a fini dans le décor, mais sans passer par la case ambulance. Ce jour-là les infirmiers n’ont pas chômé !
A trois équipes plus Sylvain qui tournait en Solo, avec la configuration du circuit il n’est pas rare de croiser une connaissance du club. C’est le meilleur moment pour s’encourager mutuellement. Nous en avons tous eu besoin à un moment donné. A force de rouler sous la pluie l’eau finit par s’infiltrer à travers les vêtements, quelle que soit la quantité de T-shirts que vous portez. Les chaussons des rollers sont remplis d’eau et les chaussettes sont bonnes à tordre. Une fois rentrés nous savons tous qu'une corvée de nettoyage des roulements à billes nous attend.
Cela ne nous empêche pas de garder le souvenir et de prendre une photo souvenir comme nous aimons vous les montrer !
On ne peut parler des 6 heures de Chartres sans évoquer l’abnégation des organisateurs et des bénévoles qui passèrent la journée sous la pluie à nous aider et à surveiller le bon déroulement de l’épreuve. Eux aussi ont connu la pluie et le froid mais ne pouvaient pas trop bouger de leur place. Un grand merci pour eux !
Pour conclure on peut dire qu’à condition d’être équipé il est tout à fait possible de rouler sous la pluie ! Cela dit espérons que l’année prochaine le soleil sera au rendez-vous ! Cela dit, à partir du moment où on l’a fait une fois, qu’est-ce qui empêche de recommencer ?
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