dimanche 13 juin 2010

Marne Roll'Express 2010

Pour cette 4ème édition le Conseil Général de la Marne avait tracé une randonnée de 60 km environ entre Châlons-en-Champagne et Sainte Ménéhould. Comme les années précédentes, les moyens mis en œuvre pour organiser cette journée étaient énormes : gendarmes à moto pour nous ouvrir la route et sécuriser le parcours, camionnette frigorifique et camionnette de transport de marchandises pour assurer le ravitaillement, ambulance avec médecin et infirmiers, au cas où, autocar pour ramasser les plus lents ou les plus fatigués, véhicule pour ouvrir la route et enfin plusieurs autres véhicules transportant les personnes chargées de sécuriser les différents croisements.

La Team Ozoir

Il faut également citer les nombreuses personnes mobilisées sur cet événement pour préparer les différents points de ravitaillement tout au long du parcours, celles pour nous accueillir, nous enregistrer et nous remercier à l’arrivée. Bref, le grand luxe !
Il ne nous restait plus qu’à rouler.

9 membres du club s’étaient donné rendez-vous à 7h15 sur le parking de la mairie d’Ozoir : Arthur, Bertrand, Chantal, François, Frédéric, Kévin, Marc, Nadège et Olivier.

François

Une des caractéristiques de la Marne Roll’Express est bien évidemment le cadre dans lequel cet événement se déroule. Cette année le parcours s’est fait d’Ouest en Est à travers une campagne ensoleillée et vallonnée, au milieu d’une mosaïque de champs, jusqu’à la région d’Argonne. Nous avons franchi un grand nombre de côtes plus ou moins longues et plus ou moins pentues, foncé à plus de 50 km/h dans les descentes pour les plus rapides, vibré sur des revêtements plutôt « gratonneux » par endroits. La qualité du ravitaillement était à la hauteur de l’événement : boissons fraîches, fruits, barres de céréales nous attendaient à chaque étape, et même des sandwichs à midi !

Bertrand

France 3 Champagne Ardennes avait fait le déplacement et Marc a même été interviewé.

En cours de route, à 15 km et 3 km de l’arrivée d’autres randonneurs nous ont rejoints afin de franchir la ligne d’arrivée dans un sprint final à Sainte Ménéhould.

Avant de remonter dans un bus qui devait nous ramener à Châlons-en-Champagne, nous avons eu droit aux félicitations des organisateurs, à une coupe de champagne ainsi qu’à un diplôme et un trophée souvenir de l’événement.

Olivier

Il ne nous restait plus qu’à rentrer tranquillement sur Ozoir en nous remémorant nos exploits, les difficultés rencontrées et franchies, mais aussi et surtout la satisfaction d’une journée réussie.

C’est toujours en tête de peloton que nous nous retrouvions. Il nous est même arrivé à plusieurs reprises d’avoir à pousser le véhicule qui ouvrait la route car nous trouvions qu’il n’allait pas assez vite !

Que ce soit dans les côtes ou les descentes, le peloton des randonneurs avait tendance à s’étirer. Le matériel, la pratique, l’endurance et la forme de chacun sont des facteurs déterminants. Force est de constater qu’en ce qui concerne les membres du club, la forme est bien là !

Marc

C’est ainsi que de nombreuses côtes purent être avalées. Pour vous aider à comprendre, imaginez que vous avez déjà des kilomètres dans les cuisses et les mollets et au détour d’un virage dans un village vous vous retrouvez face à une montée au bout de laquelle qu’une fois en haut vous aurez terminé. Erreur ! Au fur et à mesure de votre progression, vous constatez que vous ne voyez toujours pas la descente. Au contraire, la côte avait dissimulé un autre faux-plat, suivi d’une autre montée. Et là vous comprenez que ce sera dur, qu’il faudra aller puiser dans vos réserves, faire preuve d’abnégation. Qu’à cela ne tienne, il faut relancer la machine en essayant de garder le rythme.

Une fois arrivé en haut, c’est la délivrance ! Vous savourez intérieurement cet exploit. Il est même possible de se retourner pour voir le chemin parcouru et admirer le paysage. Il est alors temps de boire un peu et de se lancer dans la descente qui suit en espérant que la prochaine côte ne sera pas pour tout de suite !

Frédéric

Un autre épisode marquant est la qualité du revêtement de la route. Si dans l’ensemble le circuit a été plutôt roulant, nous avons tout de même parcouru un certain nombre de kilomètres sur ce que dans le jargon du roller nous appelons du « graton ». Pour ceux ou celles qui n’auraient pas eu l’occasion de rouler en dehors du gymnase, il s’agit d’un revêtement très rugueux sur lequel on est très vite ralenti et qui vous fait vibrer au point d’en avoir la vision troublée, sans parler des secousses dans les pieds, les jambes… Aucune partie du corps n’est épargnée.

Nadège

Même dans une descente on a l’impression de ne pas avancer. Sur ce type de revêtement il vaut mieux rouler le plus vite possible car ça dure moins longtemps et on sent moins les vibrations. La contre partie est l’effort physique supplémentaire qu’il est nécessaire de déployer pour y arriver.

Kévin

Ne vous arrêtez pas à ces considérations. Ces difficultés sont réelles mais pas insurmontables. La preuve, nous l'avons fait et nous ne sommes pas les seuls !

Chantal

Alors laissez-vous tenter, osez franchir le pas et comme nous, lancez-vous dans l'aventure ! Alors, à l'année prochaine ?

Arthur

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